“Inédien, un éclairage singulier” – extrait livre de Domenico

Propos liminaires

… Dans une quête incessante à la compréhension du monde, l’humaine condition est vouée au dérisoire de l’existence, à son éphémère et illusoire confort alors qu’elle pourrait trouver profit en l’expression d’un principe de base qui associerait le bon sens et l’humanisme, instaurant de fait l’intelligence du cœur.

La créature humaine en son essence aspire à la perfection de l’Être ! Devenir la meilleure version de soi-même, pour soi et pour les autres, engagerait l’humanité sur ce chemin de Lumière qui prône l’individu en sa reliance au Tout ; sentiment d’équanimité…

Domenico PROVENZANO

Domenico

La démarche pranique, sans être une fin en soi, devient alors possiblement, un passage initiatique élargissant l’horizon humain à l’infini du cœur, posture essentielle s’il en est, d’une réalisation personnelle au sens de l’expression « j’avance dans la vie avec aisance et facilité », esprit même de la formule : “Voyager Léger”…

…A propos des croyances

Dans le brouillard des croyances qui accompagne l’évolution de la créature humaine, et depuis le temps que les conjectures sur la trame philosophico-mystique portent à controverse, bousculée sans cesse par la cohorte scientifique aujourd’hui dotée du panorama quantique, boson de Higgs, théorie des cordes, énergie libre et j’en passe, autant de théories fouillées, argumentées et soutenues par de nouveaux et bouillonnants cerveaux , il me parait judicieux de considérer « La raison d’être humaine », comme le point de départ essentiel qui va donner cohérence à la démarche pranique…

… J’observe, à la lucarne de mon expérience d’Inédien, que si ce point de départ n’est pas réellement pris en compte, accepté et intégré, alors toute la place reste donnée aux élucubrations et aux illusions ancestrales qui font tendances aujourd’hui comme pratiques colorées et multiformes, pourvoyeuses dispensatrices de rêves doucereux et captivants tout autant que dérisoires. Et le fil des croyances, de fait, entretient « Le mythe de la caverne » !

Se pourrait-il qu’il nous vienne cette idée d’avancer dans la vie sans s’encombrer du fatras des croyances, des superstitions qui font concept et autres habitudes qui au demeurant trouvent encore, voire plus que jamais leurs adeptes, tant elles sont accommodantes ? Il n’y a jamais eu comme en ces temps, autant d’anges dans les cieux, autant de guides spirituels, autant d’êtres illuminés ou ascensionnés, autant de littérature sur ces sujets !

Et malgré tout cela, chacun y allant de sa couleur, rien au fond de véritablement nouveau sur la planète ! Tous ces concepts mystiques, florissants et actualisés, semblent avoir formé un gigantesque nuage ésotérique dans lequel on aime se perdre tant c’est confortable !
Depuis le « New Age » des années soixante on y est comme invité à s’endormir.

Fatalement, dans ce nuage épais disparaît la responsabilité de la créature humaine quant à son devenir, quant à son Dessein de Vie ; lâchant prise sur la simplicité des règles du bon essor formant le fil du bon sens, reliant les causes et les effets, l’analyse et l’expérience des pratiques dévolues au bien de tous.

Et quand le bon sens s’en va, il entraîne avec lui la raison, et tout le reste suit…

Tout à notre terre et tant qu’à voyager, usons de légèreté dans un monde existentiel sous influence de la complexité, de la difficulté et du poids des corvées. Tous les carcans sociétaux façonnés au fil du temps depuis des générations, semblent avoir sclérosé l’impulsion première que peut être l’aspiration à la Vie, au simple bonheur d’être dans sa diversité, l’expression même d’un enchantement à exister.

La réalité donnée pour la créature humaine est sans nombre, sans formule, sans croyance et sans superstition. Elle est simple, très simple. Le principe de Vie est lié à Dieu. Le reconnaitre c’est se mettre en état de dépasser ses limites mentales qui ne sont que l’expression du bafouement de Dieu et de Son Amour pour Sa création.

S’il est une intelligence en la personne, elle ne réside que dans sa capacité à appréhender le Divin…

…De l’appétit

Le Respirianisme nous invite à une nécessaire et radicale transformation à tous points de vue. Il n’est alors plus temps de penser comme avant ; les vieux schémas n’ont désormais plus d’ancrage. En leur temps, ils ont eu leur nécessité et même leur utilité sans doute, mais ils ne résoudront pas les problématiques qu’ils ont engendrées.

Sur l’air du temps, c’est un autre monde qui s’offre à nous et nous ne l’appréhenderons valablement qu’en déployant les qualités qu’il requiert pour l’apprécier dans son élaboration.

Le mécanisme humain n’est qu’une mécanique ; en aucun cas il est l’Être que nous sommes invités à épanouir, et tout ce qui est assujetti aux prérogatives du mécanisme dans ses anciens comportements, devient obsolète dans la pensée pranique. On ne parle plus d’appétits ou de besoins sexuels par exemple mais de maîtrise et de comblement du vide qui attise le désir compulsif.

Quant à la soif d’amour, soif d’aimer comme d’être aimé, expression d’une attente pour soi, se tourne en une capacité de pourvoir à l’autre, dans le sens du don de soi pour un partage. L’état pranique comble de tout, tout le temps, donne force et vigueur en tous points et circonstances, décuple nos potentiels et élargit à l’infini l’horizon de nos pensées.

Sans rien soustraire à la part physique, tout se voue à la part de l’âme. En son épanouissement, les sentiments deviennent lumineux et prennent l’ampleur d’une force de Vie. L’Amour prend toute sa place et déploie des horizons grandioses ! Désir et plaisir sont associés à un même élan et se conjuguent en bonheur. Dans cet état, la présence en le cœur supplante toute velléité de caressante appropriation, d’accaparement de l’autre ou du seul assouvissement d’un désir physique.

Extrême douceur que d’aimer l’amour que l’on porte à l’autre, au-delà du schéma des ébats naturellement consentis. Le sentiment d’aimer prend tout son sens, et pose véritablement la part de l’âme.

La nourriture pranique est aussi nourriture de l’esprit, ouvrant à des perspectives sans commune mesure avec l’état « conventionnel ». Sur cette voie du Respirianisme, l’Union Corps, Esprit et Âme se réalise dès lors, dans la concrétisation d’un projet de vie tout en une perspective et non plus en objectifs…

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